mercredi 26 mars 2014

Le Temple d'Or ( Golden Temple )


Le Temple d'Or est le nom informel du Harmandir Sahib (pendjabi : ਹਰਿਮੰਦਰ ਸਾਹਿਬ signifiant « l'Illustre Temple de Dieu »), l'édifice le plus sacré des Sikhs, situé au cœur de la ville d'Amritsar, au Pendjab, dans le nord ouest de l'Inde. Le nom de « Temple d'Or » est dû à sa couverture dorée à l'or fin.





Sa construction a été ordonnée en 1601 par Gurû Arjan, 5e maître spirituel des Sikhs, à l’endroit même où le premier d'entre eux, Gurû Nanak, venait méditer.

Détruit lors d'une invasion afghane en 1757, l'édifice a été reconstruit huit ans après.

Le 5 juin 1984, le temple fut le théâtre d'une opération militaire ordonnée par le Premier ministre indien, Indira Gandhi, dans le but de déloger les indépendantiste sikhs qui s'y étaient retranchés. Ce massacre fit officiellement 84 tués et 248 blessés parmi les soldats assaillants, tandis que chez les pèlerins devait dénombrer 493 tués (dont 100 femmes et 75 enfants) et 86 blessés.

Le temple, de nouveau incendié durant l'opération, a été reconstruit.

La violation de leur lieu saint fut considérée comme une insulte majeure par certains Sikhs. Le massacre eut pour conséquence l'assassinat d'Indira Gandhi quatre mois plus tard par ses gardes du corps sikhs.Le Temple d'Or se situe donc à un point bas de la ville, comme pour signifier qu'il accueille naturellement tous les disciples. Il trône au centre d'un « bassin sacré » de forme carrée de 150 mètres de côté, l’Amrit Sarovar (ou « Bassin au Nectar »), tel un lac qui attire à lui toutes les eaux, creusé durant le dernier quart du XVIe siècle au moment de la fondation de la ville à laquelle il a donné son nom. L'accès à ce bassin s'effectue par quatre entrées qui symbolisent son ouverture à tous les peuples et toutes les croyances.
Celui-ci est entouré d'un vaste complexe comprenant des gurdwârâs (lieux de culte Sikh) dont l'une des plus emblématiques est l'Akal Takht (ou Trône de l'Immortel), des langar (réfectoires) où des repas gratuits sont offerts aux pèlerins, un musée, etc…
Après avoir emprunté une promenade faite de marbre blanc, il entre dans le coeur du temple par une un pont de marbre 60 mètres de long, le « Pont du Gurû ». Pour pénètrer dans l’enceinte, le visiteur ou le pèlerin est invité à retirer ses chaussures pour franchir un pédiluve et à se couvrir la tête.
Le temple, est un majestueux pavillon de trois étages, dont les parties supérieures ont été recouvertes de plaques et de feuilles d'or au XIXe siècle sur ordre du mahârâja Ranjit Singh. L'édifice a été construit en marbre de différentes couleurs, incrustés de nacre et de pierres semi-précieuses. La terrasse, orné de quatre chhatri (structures surmontées d'un dôme soulevé par quatre piliers), est surmontée par une coupole d’or en forme de lotus renversé.
Le Temple d’or renferme le Livre Sacré des Sikh, le Guru Granth Sahib, lui même enfermé dans un coffre richement orné. Des « kirtan », les hymnes sacrés, y sont chantés en permanence. Des musiciens jouent la musique dévotionnelle.

HAPPY HOLI !



                                   
Chaque année, Holi est fêtée partout en Inde, du Nord au Sud, ainsi que par les communautés indiennes à l’étranger. Cette fête religieuse hindoue, qui marque la fin de l’hiver et le début du printemps, est célébrée au cours de la pleine lune du mois de Phâlguna (février-mars) pendant deux jours. Le jour de Holi, tout le monde se jette des poudres et de l’eau colorées dessus. En 2012, Holi aura lieu les 8 et 9 mars. Une profusion de couleurs est à prévoir !
 

L’origine de la fête

Comme de nombreuses célébrations en Inde, Holi tire son origine de la mythologie hindoue. La légende raconte que le roi Hiranyakashipu régnait en despote, semant le trouble autour de lui. Fier et arrogant, il exigeait que tout le monde se prosterne à ses pieds. Malheureusement pour lui, son propre fils Prahlad lui préférait le dieu Vishnull.

Hiranyakashipu voulut alors se débarrasser de son fils. Il essaya plusieurs fois de le tuer mais en vain. Il demanda alors de l’aide à sa sœur Holika, qui avait le don particulier de ne pas craindre le feu. Le roi défia son fils de s’allonger dans les flammes avec sa tante. Prahlad accepta et triompha. Holika fut punie pour sa vanité tandis que Prahlad fut sauvé et récompensé par les dieux pour sa loyauté et sa dévotion. C’est de cette histoire que serait née Holi, symbole de la victoire du bien sur le mal, de la fertilité et de l’arrivée du printemps.

S’asperger de couleurs

Plusieurs jours avant Holi, les Indiens commencent à rassembler du bois pour allumer le grand feu dit Holika. La veille de la fête, d’immenses feux de joie sont allumés dans toutes les villes d’Inde. Ces feux, qui célèbrent la crémation de Holika, sœur du roi Hiranyakashipu, symbolisent la destruction du mal. Les braises sont ensuite récupérées par les habitants qui les ramènent chez eux et s’en servent pour allumer un nouveau feu.

Le deuxième jour de festivités est appelé Dhuletti. C’est à ce moment que le festival des couleurs prend tout son sens. Pendant les jours qui précédent, chacun s’approvisionne en munitions chromatiques – ballons remplis d’eau colorée et poudre teintée appelée gulal. Le jour J, il faut être prêt à asperger ses amis, sa famille ou bien de parfaits inconnus croisés dans la rue.

Attendez-vous à être recouvert de couleurs, car les touristes représentent une cible. Attention à ce que vous portez, car le mélange de poudre et d’eau donne une sorte de boue indélébile. Difficile de détacher ses vêtements après Holi ! Vous voilà prévenus...

Les couleurs utilisées ont chacune une signification particulière : le vert représente l’harmonie, l'orange l’optimisme, le bleu la vitalité et le rouge la joie et l’amour. Après avoir aspergé sa victime de peinture, il est d’usage de s’exclamer « Bura Na Mano, Holi Hai ! » (« Ne soyez pas fâché, c’est la Holi »). La journée est placée sous le signe de la fête : tout le monde s’amuse, chante et danse sur les sons de Bollywood. C’est aussi l’occasion de déguster des mets délicieux spécialement préparés pour Holi et d’avaler quelques gorgées de thandaï, ce mélange de lait glacé, d’amandes, d’épices et de cannabis !

Le soir, lorsque le calme est revenu, les habitants rendent visite à leurs proches et à leurs amis. C’est un moment propice à l’échange de vœux et de cadeaux. Les familles partagent ensuite un copieux repas et veillent jusque tard dans la nuit. Dans certaines régions de l’Inde, les célébrations de Holi continuent pendant une semaine.
 

Une fête aux multiples vertus

Du Nord au Sud de l’Inde, – et même dans les communautés indiennes à l’étranger, comme au Népal, à Maurice ou même Rotterdam –, hindous et non-hindous se retrouvent pour fêter Holi. Cette fête revêt une dimension symbolique puisque pendant quelques jours les barrières sociales tombent, et hommes et femmes sont égaux.

Le festival des couleurs rassemble toutes les castes sociales. Holi a un puissant esprit fédérateur : l’arrivée du printemps est l’occasion de pardonner à ses ennemis et de manifester son amour à ses proches et ses amis.

Holi est également appréciée pour ses vertus « médicales ». En effet, les Indiens, soutenus par les théories des biologistes, croient à l’action purifiante de la coloration utilisée dans la peinture, qui, une fois répandue sur le corps, pénètre dans les pores. Le contact entre la coloration et les pores aurait pour effet de renforcer les défenses naturelles du corps et de l’embellir.

Holi est aussi l’occasion d’un grand nettoyage de printemps. Les maisons sont nettoyées, la poussière balayée et les bactéries éradiquées. Vive la vie en couleurs !

Welcome to India !! :)

Nasmaste (Hindi), Sas ri kal (Panjabi), Vanakam (Tamil) :) , venez découvrir l'Inde et ses mille et une couleurs!


  Il existe une multitude de façons de découvrir l’Inde tant le pays est riche de monuments, de traditions, de particularités mais je décidais de choisir une façon plus originale de le découvrir en suivant les marches des princes du Rajasthan.
 l'inde

Jodhpur et l’impressionnant Taj Mahal

Passant d’abord par la ville de Jodhpur, je pus admirer son style atypique avec ses maisons peintes entièrement en bleu, qui dénotent complètement avec le reste de l’Inde et je compris alors que cette facette du Rajasthan me réservait bien des surprises. Jodhpur est notamment une ville fortifiée dont je ressentis encore l’importance lors de mon voyage.
l'inde
Le Taj Mahal est une des sept merveilles du monde et à juste titre. Je ne pus m’empêcher de photographier cet édifice datant de plusieurs siècles et qui a été préservé. Je touchais son marbre blanc, observais les joyaux incrustés dans la pierre et je pris alors conscience de la chance que j’avais de me trouver à cet endroit.
Ce mausolée est un temple dédié à l’amour et la sensation que j’éprouvais fut quasi-immédiate tant l’ambiance du lieu est particulière. Touchée par ce cadeau fait par le moghôl Shâh Jahân au décès de sa femme, je ne pus qu’être submergée par l’émotion.

Jaipur et Agra

Les palais exceptionnels que j’admirais au fur et à mesure de ma route me firent comprendre l’importance des Maharajas qui contrôlèrent le pays pendant des siècles dans leurs palais somptueux qui ont su être préservés pour mon plus grand plaisir.

l'inde
En effet, la découverte du Palais des Vents à Jaipur est un moment magique car il surplombe la ville qui est la capitale de cette province. Il est évident qu’il fallait un monument à la hauteur de son importance et je pus visiter l’endroit comme de nombreuses personnes venues spécialement pour l’occasion.
De son côté, le Fort d’Agra est fabriqué de pierres rouges qui est inscrit au Patrimoine de l’Unesco tout comme le Taj Mahal car sa construction ne pus que m’impressionner par sa hauteur et son architecture particulière qui lui vaut le nom de Fort car le guide présent pour la visite nous indiqua qu’il fut en premier lieu construit pour protéger les autres palais contre l’envahisseur.
En effet, ma visite se termina par la visite sensationnelle du palais Fatehpur-Sikri qui me réserva également des surprises tant la richesse et la puissance des Maharajas était développée.